Le motif du paradis perdu dans « volkswagen blues » et « le premier jardin »
Le paradis est un concept riche qui désigne une certaine unité. A mon avis, cela incarne le sentiment d’être une entité complète, le moment d’harmonie personnelle avec le passé et l’avenir. Est-ce que cette idée est vraiment réalisable? Dans les livres qu’on va comparer, les auteurs nous présentent deux perspectives similaires. Jacques Poulin crée une intrigue où le paradis est retrouvé par les personnages quand ils abandonnent leurs attachements familiaux. Anne Hebert aborde le problème pareillement– elle avance l’avis que la perte du paradis est liée à la recherche des racines identitaires. Alors, dans cette rédaction, on va discuter quelques exemples qui soutiennent les assertions ci-dessus, en ayant comme but de mettre en relief deux motifs opposés du paradis perdu. Commençons par « Volkswagen Blues » et son affirmation de la possibilité de rétablissement du paradis. Prenons Jack comme une illustration pour cela. Il se met en route poussé par le désir de remplir les vides dans sa vie, premièrement dans le passé. Le but de son exploration est de mettre ensemble tous les éclats de son passé pour atteindre à une unité identitaire, et le moment où il déclare à Pitsemine: «Je cherche mon frère» [1],, Théo devient l’éclat qui lui manque pour rétablir la paix intérieur. Même si le rapport entre les deux frères reste mystérieux à travers la plupart du roman, cela est clair que Jack garde le souvenir de Theo comme un trésor qui, malgré de sa valeur d’amour familial, l’empêche d’être en accord avec lui-même. On peut observer cette sacralisation de Théo dans la réaction de Jack à l’inscription dans la photo au mur du café Trieste (plus tard dans le livre Beat angels à la bibliothèque City Lights) : «Ils mentionnent le nom de tout le monde, mais lorsqu’ils arrivent à mon frère, tout ce qu’ils trouvent à dire c’est UNIDENTIFIED MAN. « Un homme sans identité », c’est un