Le nom du père
Ce qui est de l’autre du Symbolique, langage : s’écrit avec une Majuscule
Ce qui est de l’ordre de l’imaginaire : s’écrit avec une Minuscule
Grand Autre : Autre du maternel : Affaire de langage
Petit Autre : de l’imaginaire, le congénère, l’autre du miroir
Nom-du-Père : Terme lacanien
C’est la lecture du Complexe d’oedipe par Lacan
Introduction
En 1977, le séminaire s’appelle l’insu-que-sait-de-l’une-bévue-s’ailes- à mourre
Séminaire XXIV : 15 février 1977 disponible sur internet sur Gaogoa (ou goagao)
L’humain est un par-l’être. Néologisme : mot inventé il y a conjonction de l’être et de langage par l’être.
« L’être dans l’occasion n’étant qu’une part du par-l’être c’est à dire que ce qui est fait uniquement de ce qui parle. » La prise de l’être dans le langage est tellement sérieuse que les rapports de l’humain à son corps, au congénère, au sexe, à la mort s’en trouve transformé et l’être humain est l’inédit dans le monde du vivant de s’en retrouver le sujet. Le sujet est réservé à l’humain parce qu’il parle quand le petit d’homme entre dans le langage le réel de la nature n’est plus directement accessible. Le sujet doit en passer par le langage pour l’appréhender. Le sujet est donc dénaturé, ce qui implique sa désadaptation de ce qui a été parlé plus haut : le corps, la sexualité.
Pour l’humain, tout est problématique : Que signifie « être le langage » ? il n’y a plus d’instinct, les problèmes commencent c’est comme çà qu’on explique la clinique, que les gens soient malheureux, qu’il n’y a pas d’évidence pour l’être humain, il doit inventer son existence. Tout se complique :
Le détour par le langage amène chaque humain qui naît à entrer dans ces règles et à en passer par l’ordre symbolique pour s’en faire submerger. Le sujet est celui qui habite un monde langagier (aucunement naturel) non seulement parce qu’il peut forger des concepts mais parce que son mode d’existence est attendu