La pensée libérale est ancienne et profonde, elle a été illustrée par une pléiade d’écrivains parmi lesquels nous pouvons citer Montesquieu, Locke, Tocqueville. Le libéralisme est avant tout défini comme une morale individuelle, puis une philosophie de la vie en société, dérivant de cette morale et enfin une doctrine économique qui se déduit logiquement de cette morale et de cette philosophie. Pour le libéral, l’État devrait être une association d’ordre supérieur à laquelle des associations d’ordre inferieurs délègueraient certains pouvoirs et certains moyens. Les libéraux s’efforcent de limiter le pouvoir des États. Le libéralisme est un système dans lequel s’épanouit celui qui utilise sa raison, qui fournit des efforts, qui échange ou s’associe librement avec les autres, notamment pour designer un gouvernement à qui il délègue le pouvoir pour faire respecter ses droits individuels. Le libéralisme est un mouvement intellectuel qui nait à l’époque de l’Europe des Lumières qui affirme les principes de liberté et de responsabilité individuelle. Il repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun pouvoir ne peut empiéter. Le libéralisme s’oppose en outre aux doctrines telles que le socialisme, l’Etatisme ou le communautarisme. D’un point de vue social le libéralisme exige de la société le respect des droits naturels et la limitation des compétences de l’État. Une société libérale est le résultat des choix et des actions effectuées librement par l’ensemble de ses membres, ce qui lui permet théoriquement de prendre des formes diverses. Rien dans le libéralisme ne s’oppose aux actions collectives, à condition que les associations qui les entreprennent soient entièrement volontaires et n’exercent aucune contrainte ni sur les membres qui doivent pouvoir les quitter librement, ni sur les autres individus. Sur le plan politique, le libéralisme admet que l’intuition de l’État est nécessaire pour faire respecter l’interdiction de