Le onze septembre 2011 et ses conséquences
Le onze septembre 2001, les États-Unis, première puissance incontestée depuis la chute de l'U.R.S.S dix ans auparavant, sont frappés par un acte terroriste d'une grande ampleur pour la première fois de leur histoire. La scène internationale est sous le choc, l'opinion publique traumatisée, les médias interrompent leurs programmes pour diffuser en boucle les symboles de la puissance américaine en proie aux attentats.
Des pirates de l'air islamistes détournent quatre Boeing de deux grandes sociétés aériennes américaines. Premières cibles des terroristes, les tours jumelles du World Trade Center à New York s'effondrent en quelques heures. Le troisième avion s'écrase sur le Pentagone, alors qu'un quatrième, ayant pour cible initiale la Maison Blanche ou le Capitole à Washington D.C., s'écrase en Pennsylvanie suite à l'intervention des passagers prévenus au moyen de leurs téléphones portables des attentats à New York. Le bilan humain est évalué à environ trois mille morts.
Les attentats du onze septembre sont attribués au mouvement islamiste Al-Qaida qui use d'actes terroristes pour faire entendre ses revendications. Ces attentats illustrent le rejet violent et la haine d'Al-Qaida, organisation fondamentaliste, pour l'Occident et ses valeurs. Personnage important de l'organisation, Oussama Ben Laden est rapidement désigné comme responsable des attentats et devient la figure emblématique d'Al-Qaida. Déjà connu des services secrets, il était déjà soupçonné lors des attentats du 26 février 1993 contre le World Trade Center, qui n'avaient fait que quelques morts. Ben Laden est alors protégé par le régime fondamentaliste musulman afghan et les Etats-Unis attaquent le 7 octobre 2001 l'Afghanistan avec l'accord de l'O.N.U. afin de renverser le régime au pouvoir.
Un an après l'attaque de l'Afghanistan, le Congrès des États-Unis autorise le gouvernement à engager des combats en Irak, pays suspecté d'abriter de nombreux camps de