Le paresseux
Saint Amand décrit sa vie dans ce poème. Il s’en dégage une certaine insouciance comme le montre le terme « paresse » au vers 1, « rêve’ , « lit » et « fagoté » au vers 2 qui désigne sa principale occupation celle de se prélasser au lit en rêvant en étant enveloppé, « dormant » qui désigne l’activité dans son lit, « oisiveté » montre qu’il ne fait rien et qu’il en prend un plaisir et « draps » qui énonce dans ce qu’il est enveloppé. Il décrit un vrai plaisir au lit. Saint Amand montre qu’il aime ça et qu’il prend le temps dans sa vie, il ne se presse pas et goûte chaque chose ce qui rappelle la paresse comme le montre l’image du « lièvre » « dort dans un pâté ». De plus, la construction du poème est pensée pour rappeler la paresse, ainsi c’est un poème en alexandrins, le rythme est donc lent et donc pesant. L’auteur utilise un procédé : l’enjambement. Ils rallongent des vers déjà plutôt long, un effet qui amplifie donc l’effet de lenteur. On trouve aussi des sonorités comme « dormant » et « charmant » aux vers 9 et 10. Certains adjectifs montrent qu’il n’est que peu actif comme « entreouverts » Tout cela participe à une ambiance rappelant le titre et ce que chérie l’auteur. La paresse à aussi des effets sur l’esprit.
L’auteur admet que la paresse conduit à un certain oublie, comme l’oublie du travail : « Et hais tant le travail » au vers 12 car la paresse ne pousse à rien faire, on devient mou et l’on hait travailler. On en vient à même oublier