Le partis pris des choses
- 1er paragraphe: pose une analogie qui dramatise le résultat de la pression, évoqué par la précision « écorce, liquide, pépins »
- 2ème paragraphe : poursuite de la différenciation avec développement de métaphores guerrières, passionnelle « oppression, passive, sacrifice odorant » qui humanise l'orange.
- 3ème paragraphe: célébration du « liquide » situé au centre du poème comme le jus à l'intérieur du fruit. Équivalence entre le plaisir gustatif et la jouissance verbale.
- 4ème paragraphe: en jouant de la prétérition (dire que nous ne disons pas ce que néanmoins nous disons), tend à cerner, toujours de manière élogieuse, les particularités de l'écorce = renforcement de la vigueur de l'éloge et en même temps frustration de la part du poète.
-5ème paragraphe : description détaillé du « pépin »: développement du mot qui clôt le premier paragraphe par la description ultime du « grain », réintroduit le lecteur dans un microcosme contenant le macrocosme initiale. Le poème en prose est clôt.
II- Un investissement passionnel dans la présentation de l'objet
• Le signifiant (forme matérielle) et le signifié (chose qu'il désigne) (le signifié : concept, idée désigné par le signifiant)
La poésie compense alors l'arbitraire du langage.
> rapport entre le mot « orange » et la lettre « o » l'OR de l'Orange appelle « la colOration glORieuse du liquide »
• féminisation de l'orange et éloge du « liquide » : éveille la gourmandise du lecteur, signale la présence d'une activité désirante.
• Qualité picturale des premier et dernier paragraphes « lanterne vénitienne », « liquide d'ambre », « couleur du bois blanc » et sert à exprimer une sorte d'exultation du poète devant le fruit jusqu'à « l'explosion sensationnelle ».
Conclusion :
Un éloge consiste à célébrer une personne (un dieu, un roi, un guerrier) ou une qualité (la sagesse, le courage, la clairvoyance), en mettant en valeur ses caractéristiques. C'est bien ici ce