Le Passeur est un roman qui est raconté du point de vue de Jonas, un jeune garçon de 11 ans qui vit dans une société qui a éliminé toute haine, toute joie, tout amour et toute tristesse. Il n’y a pas de préjugés, de toute façon tous agissent et pensent pareillement. Il n’y a pratiquement pas de compétition, et tous sont polis. Les couleurs ont été effacées, elles n'existent plus. Et tous les souvenirs comme la neige, le soleil, la mer, les montagnes mais aussi la guerre et la terreur ont été effacés. Tous les ans, une cérémonie à lieu : tous les enfants se retrouvent par tranche d'âge. C'est une sorte de rituel; tous les enfants passent en classe supérieure en quelque sorte. La cérémonie des 12 ans est la dernière et la plus importante; tous les enfants de 12 ans reçoivent leur attribution, choisie par le conseil. Plus tard ils pourront demander un conjoint à la société, celle-ci leur en fourniront un et, au bout de quelques années, si leur union est désignée comme réussie, on leur autorise à leur confier deux enfants, un garçon et une fille, tous deux issus de mères porteuses. Si ces mères porteuses mettent au monde des jumeaux, alors l'un d'eux est "élargi" c'est à dire qu'il est mis à mort. Une fois les enfants établis; les parents se retrouvent placés dans une maison pour Adultes sans enfantsi. Lorsqu'ils ne sont plus aptes à servir la société, ils sont "élargis" à leur tour. Jonas lui, vit avec ses parents et sa sœur de 7 ans, Lily. Le livre s'ouvre sur avec l’appréhension de la cérémonie des 12 ans, dans laquelle notre personnage principal recevra son métier. Mis à part ses vastes intérêts, ses multiples qualités, et le fait qu’il a les yeux pâles, Jonas possède aussi une perception inhabituelle, il voit parfois les couleurs. Il reçoit l’honorable travail de dépositaire de toutes les mémoires depuis le début des temps, un éventail de souvenirs, d’hiver, de chaleur, de joie, de guerre, de faim, d’horreur… C’est lui qui détient et souffre, pour empêcher