Le patriotisme à l’école en france et en allemagne, 1871-1914.
La guerre franco-allemande, qui dura du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, parfois appelée guerre franco-prussienne, opposa le Second Empire français au royaume de Prusse et ses alliés (allemands). Le conflit marqua le point culminant de la tension entre les deux puissances, résultant de la volonté prussienne de dominer toute l'Allemagne, qui était alors une mosaïque d'États indépendants. La défaite entraîna la chute de l'Empire français et la perte pour le territoire français de l'« Alsace-Lorraine ». Le 2 septembre, à la bataille de Sedan, l'empereur français Napoléon III .
Le traité de paix préliminaire franco-allemand, signé à Versailles le 26 février, est confirmé par le traité de Francfort du 10 mai 1871.
Proclamation de l'Empire allemand dans la galerie des Glaces du château de Versailles, le 18 janvier 1871 (peinture d'Anton von Werner, 1885).
La guerre unit tout l'Empire allemand sous la couronne prussienne, et la France devient en septembre 1870 une république, au sein de laquelle la mémoire de la Commune de Paris divisera longtemps la droite et la gauche. Une conséquence indirecte de la guerre est que les États pontificaux, qui ne sont plus sous protection française, sont annexés (le 20 septembre 1870) par l'Italie, complétant l'unification du pays. L'Allemagne décide aussi d'annexer l'Alsace-Lorraine (l'Alsace et la Moselle actuelle), qui demeureront allemandes jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale.
La conséquence immédiate de la guerre de 1870 est l'avènement de l'Allemagne bismarckienne qui va dominer seule l'Europe continentale pendant près de 30 ans et faire que la France, diplomatiquement isolée, en soit évincée. Mais demeure en France le sentiment d'une revanche à prendre, animant plus que jamais le nationalisme, qui s'amplifie jusqu'en 1914 (Première Guerre mondiale).
L’école sous le second empire de 1852 à 1870 :
Avec le second Empire (1852-1870), la loi Falloux (1850) réaffirme la liberté de l’enseignement