Le pavé mosaique
J'ai d'abord cherché au plan historique : rappel du pavé des arrières salles où se déroulaient les réunions. Et
je n'ai pas trouvé.
Puis je me suis rapprochée de l'étymologie, du mot pavé
Le mot pavé vient du latin « pavare » : battre la terre pour l'aplanir, niveler le sol
Battre la terre, battre ma coulpe pour aplanir pour me purifier. Ce rapprochement du religieux ne me convient
pas. L'idée de nivellement non plus.Le dogme religieux assorti des dix commandements ne me parler plus.
Je suis alors revenue au mot « pavé » dans ses deux acceptions : le bloc de pierre ( et là je retrouve un
symbole fort : la pierre brute), le revêtement formé de ces mêmes blocs de pierre ( et là je trouve le symbole
d'union) avec sa mosaïque d'hommes et de femmes tous différents et tous semblables dans leur quête
d'abord pour eux-mêmes puis dans une idée de rayonnement extérieur.
Semblables et différents : blanc et noir. De nouveau surgit la dualité du bien et du mal et les leçons de catéchisme qui mettent en garde et punissent de trois pater et quatre ave lorsqu'on se soumet à la règle et l'obligation de se confesser ( de révéler ses secrets et ses faiblesses) . Décidément ce pavé mosaïque me rappelle une éducation religieuse dont j'ai voulu m'affranchir parce que pour moi, elle n'était pas le chemin de la liberté mais celui de l'endoctrinement.
Mais comme le début de mon chemin initiatique me l'apprend, je n'ai pas voulu m'arrêter à cette dualité primaire ( binaire) et manichéenne. Le blanc et le noir s'opposent-ils vraiment où n'aident-ils pas mieux à voir l'autre ? Du contraire au complémentaire, voilà notre chemin.
Lorsqu'on nous offre la lumière, n'est-ce pas pour mieux voir nos ténèbres ? Et inversement, rtest parce qu'il y a de l'obscurité que la lumière prend toute son intensité ?
Lorsqu'on nous impose le silence, n'est ce pas