Le personalisme
Le personnalisme, (ou personnalisme communautaire), est un courant d’idées fondé par Emmanuel Mounier autour de la revue Esprit et selon le fondateur, recherchant une troisième voie humaniste entre le capitalisme libéral et le marxisme. Le personnalisme »post-Mounier » est une philosophie éthique dont la valeur fondamentale est le respect de la personne. Le principe moral fondamentale du personnalisme peut se formuler ainsi : « Une action est bonne dans la mesure où elle respecte le personne humaine et contribue à son épanouissement ; dans le cas contraire, elle est mauvaise.
Il a eu une influence importante sur les milieux intellectuels et politique français des années 1930 aux années 1950. Il a influencé, entre autres, les milieux de l’éducation populaire et plus tard de l’éducation spécialisé les libéraux-chrétiens notamment conservateurs dont Chantal Delsol.
Naissance du personnalisme des années 1900 à 1930
Le terme personnalisme a été inventé par Charles Renouvier dans une optique Kantienne en 1930. Kant pourrait donc passer pour le vrai fondateur du personnalisme. En effet, Kant, en mettant le sujet au centre de l’expérience en général, et de l’expérience morale en particulier, met en pleine lumière la personne humaine capable d être à elle-même sa propre fin.
Emmanuel Mounier « l’individu, c’est la dissolution de la personne dans la matière. (…) Dispersion, avarice, voilà les deux marques de l’individualité. » Aussi, la personne ne peut croître « qu’en se purifiant de l’individu qui est en elle ».
Autant la notion d’individu veut exprimer la faillite de notre société occidentale que met en relief la crise économique des années trente, autant celle de personne renferme « comme une absence, un besoin, une tâche et une tension continuellement créatrice ».
Selon ces jeunes intellectuels français, redonner la « primauté à la personne », c’est retrouver la voie de la vraie hiérarchie des valeurs, c’est réunir ce que le