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ORAL SOCIO – LE PHENOMENE D’ADULESCENCE
Aujourd’hui, l’Etat considère qu’on est adulte à 18 ans. Cette instauration de la majorité à 18 ans résulte d’un cadre institutionnel d’organisation des âges qui s’est progressivement construit depuis 1900. Mais cette construction sociale des âges et repères semblent pourtant avoir éclaté dans les années 70. En effet, aujourd’hui les frontières de la jeunesse sont floues et ambiguës : les définitions administratives ou statistiques concernant les frontières d’âge sont figés et bien arbitraires. La jeunesse n’est plus délimitée de manière aussi nette qu’elle ne l’était auparavant. Par exemple on constate qu’il n’y pas si longtemps encore, chacun passait sur l'autre rive selon un rituel immuable de passage, en trouvant un emploi stable, en se mariant et en quittant le domicile familial. Cette triple césure survenait sur le coup des 21 ans selon un article de l’express. C’est l’âge que j’ai aujourd‘hui et c’est une des raisons qui m’a motivé a prendre ce sujet c qu’au regarde de ma propre expérience je me rends compte qu’a 21 ans je n’ai pas franchi ces étapes et bcp de mes amis non plus.
Olivier Galland, sociologue spécialisé en sociologie de la jeunesse explique que " Les étapes d'entrée dans la vie d'adulte sont aujourd'hui plus progressives et plus tardives ". En France, par exemple, un jeune étudie un an plus tard qu'il y a dix ans, il met un an de plus à trouver un vrai job, deux ans de plus avant d'avoir son chez-lui. Et sans couper le cordon : un jeune sur cinq revient chez ses parents après en être parti. Ainsi les frontières du passage de l’âge de l’enfance à l’âge adulte ne sont aujourd’hui pas si évidentes à déterminer. Cette ambigüité, la sociologie des âges et des générations l’a définit comme un nouvel âge de la vie qu’on appelle l’adulescence. Si le mot a été pour la première fois évoqué par un psychiatre (Tony Anatrella), c’est dans le film d’Etienne