Le PIB mesure la production matérielle d’un pays. Cependant il ne reflète que la richesse globale du pays sans tenir compte de certaines différences. En effet, il ne reflète pas la production immatérielle (associations, soins …) qui sont pourtant des facteurs non négligeables et il ne compte pas non plus les impacts de la production (pollution, stress, conséquences sur le bien être des individus, l’environnement…).

Tout d’abord, il ne prend pas en compte les activités gratuites, non rémunérées : une personne qui garde un enfant bénévolement n’est pas payée donc pas de valeur ajoutée, alors qu’une nourrice qui ferait le même travail serait payée et produirait du PIB. On peut aussi inclure le bénévolat, les femmes au foyer, et l’aide aux voisins.
Or il prend en compte le gaspillage (grand paradoxe car les politiques actuelles nous incitent a trier) comme par exemple l’utilisation superflue d’énergies ou de matières premières, ce qui augmente les couts donc produit de la valeur ajoutée. Même chose pour les productions inutiles comme les publicités non lues qui seront jetées a la poubelle dans la plupart des cas.

De plus il ne prend pas en compte les activités souterraines qui sont l’ensemble des activités non déclarées afin d’échapper aux impôts, aux charges sociales. Entrent dans cette catégorie les actes illicites tel que la contrebande, le trafic de drogue, le travail au noir ; toute cette partie de l’économie n’est donc pas prise en compte.

Le PIB ne fait pas apparaitre les dégâts humains et écologiques dans le pays. Or ces derniers deviennent importants de nos jours.

Pour conclure cet indicateur économique est critiqué car il dénonce une vue partielle de la richesse de notre société. On ne peut pas calculer la richesse d’un pays au vu de l’écart important entre le bien être et la richesse des individus. Son défaut principal et de ce limiter a une évaluation comptable globale sans distinguer des valeurs de développement humain telle que la qualité