Le poid économique des pme
Depuis une vingtaine d’années, les politiques de lutte contre le chômage encouragent la création d’emplois dans le secteur des services, en raison notamment de la tertiarisation croissante de nos économies. Réputé insuffisamment développé par rapport à ce qui est observable dans d’autres pays, les Etats-Unis notamment, ce secteur peut constituer un réservoir significatif d’emplois et de croissance du revenu par habitant. Cette création de richesse s’opèrerait notamment grâce aux PME.
Source : http://www.pme.gouv.fr/seminaires/programme27avril.pdf
L’OCDE étudie cette problématique au niveau international. De nombreux pays ont élaboré des politiques en faveur des PME, prenant ainsi la « taille » comme caractéristique importante de différentiation. S’ils ont agi ainsi c’est notamment pour contrebalancer les préjugés réels ou perçus à l’encontre des petites entreprises qui peuvent résulter de certaines réglementations ou des politiques fiscales ou du marché du travail. Le soutien aux PME se justifie également par leur rôle dans la création d’emplois. Depuis que David Birch (1981) a fait remarquer qu’aux États-Unis les petites entreprises jouaient un rôle majeur dans la création d’emplois, on a beaucoup débattu de la validité de ces résultats pour l’ensemble des pays, des secteurs et des périodes.
Source : https://www.oecd.org/dataoecd/18/29/2493085.pdf
Quatre éléments essentiels permettent de caractériser le poids économique des PME :
1 - Les PME de moins de 250 salariés, au nombre de 2 088 000, représentent 58 % de l’emploi salarié et 63 % de l’emploi total (y compris les non salariés), 53 % de la valeur ajoutée, 24 % des exportations et 36 % de l’investissement corporel.
[pic]
Source : http://www.pme.gouv.fr/economie/
2 - Le poids des PME est très variable dans les économies régionales. En termes de densité régionale – nombre de PME de moins de 250 salariés pour 100 000 habitants –trois grandes zones géographiques