Le pouvoir des fables (2eme partie)
Cérès = Déesse des moissons. On célébrait ses mystères à Eleusis.
Peau d'Âne : La Fontaine parle du « Peau d’Âne » dont parle Louison dans " Le Malade imaginaire (trouvez l'intégrale de la pièce en suivant ce lien) de Molière. L’œuvre de Perrault portant le même titre ne paraîtra qu’en 1694.
Quelques citations :
- "Une morale nue apporte de l'ennui".
- "Le Conte fait passer le précepte avec lui" (La Fontaine).
- "Mon imitation n'est point un esclavage (La Fontaine).
- "Le Moi est haïssable" (Pascal).
Commentaire Composé 1
Introduction : - La fable est un récit destiné à démontrer un précepte : un but didactique qui dégage une morale explicite. Nous allons montrer l'efficacité du récit puis l'humour du récit et enfin la moralité complexe à travers cette fable.
I) Efficacité du récit
- Exposition en 3 vers : extrêmement simple. Le lieu et les circonstances bous sont donnés. L'enjambement dès le début donne un effet de rapidité.
- Harangues inutiles (vers 3 à 14).
- Transition (vers 15).
- La fable saugrenue mais efficace (vers 16 à 21).
- Un rebondissement inattendu = reproches au peuple grec.
- Réveil de l'assemblée (vers 28 à 31).
- Moralité (vers 32 à 37).
II) Humour du récit
A. Satire de la rhétorique classique
- Le personnage du parleur qualifié : "orateur" ; "harangueur" = image caricatural. + Le choix du discours indirect qui rend le discours plus lourd et ennuyeux. + mots abstraits : "il parla... salut".
- Dramatisation de la situation : "courut" ; "menace" ; "péril" = par le vocabulaire... Par aussi l'alexandrin majoritaire dans cette partie qui donne des vers pesants, pompants, nobles. + les choix d'expressions hyperboliques : "tyranniques" ; "forcer le coeurs". Ces traits donnent de la violence + démonstratif emphatyque : "ces" + périphrases ridicules : "têtes frivoles" ; "figures violentes"...
B. L'étude de la fable