« Le pouvoir exécutif est entre les mains du président de la république puisque le suffrage universel direct lui en donne la légitimité. » sarkozy
A la veille des élections présidentielles de 2012, il est intéressant de se pencher sur le statut du Président de la République française.
La Constitution de 1958, marqué par le Général de Gaulle qui souhaitait des institutions stables, s’oppose à la logique des régimes de la IIIème ou IVème république. La Vème république instaure un régime parlementaire dans lequel, sur la volonté de la constitution, s’est créé un rapport d’équilibre entre les pouvoirs. Cependant, au sein de l’exécutif existe un rapport de force qui varie selon le contexte politique.
En effet, l’exécutif est un pouvoir bicéphale que se partage téoriquement le Président de la République et le Premier Ministre. Chacun de ses organes possèdent des pouvoirs propres partagés. En pratique cela varie selon le contexte politique et la majorité parlementaire. La légitimité est la capacité d'une personne à faire admettre son autorité sur les membres d'une communauté ou d'une société. Ici, la légitimité se fonde sur le principe du suffrage universel direct puisque le peuple exerce sa souveraineté en élisant ses représentants : le chef d’Etat est le représentant direct de la nation.
La Vème République est une démocratie indirecte qui se base sur le principe de la représentation. Comment le pouvoir exécutif a-t-il évolué ?
Il convient d’étudier la bicéphalité du pouvoir exécutif (I) ainsi que son intrusion dans la fonction législative(II).
I- L’aménagement de l’exécutif : le rapport de force entre le PM et le PR
A. Un exécutif à « deux tête » : légitimé par le président
-Le statut du PR :
-Désignation : SUD
-Candidature : conditions de fond (électeur, +23 ans) de forme (parrainage, déclaration patrimoniale, campagne électorale, le financement)
-Mode de scrutin : majoritaire