Le probleme du temps dans l'egypte ancienne
Photographie d’un calendrier Egyptien
Le calendrier égyptien, appelé calendrier nilothique, était axé sur les crues du Nil. Au début de leur histoire, les Egyptiens établirent un système basé sur les phases de la Lune. Ce calendrier lunaire comportait un cycle de 309 lunaisons définissant 25 années. Seizes années avaient douze mois et neuf années comportent treize mois (29,55 x 309 = 25 x 365,25).
Comme ce calendrier comportaient trop d’irrégularités, à partir du IIIème millénaire, il adoptèrent un calendrier solaire. Ce calendrier solaire devint donc le calendrier civil et les Egyptiens conservent en parallèle le calendrier lunaire pour les fêtes religieuses.
Nous allons étudier le calendrier solaire qui était le calendrier civil à la période à laquelle nous nous intéressons.
Les Égyptiens définissaient l'année comme « le temps nécessaire pour une récolte » et le hiéroglyphe qui la désigne est une jeune pousse avec un bourgeon.
L'année égyptienne était divisée en trois saisons fixé par rapport aux fluctuations annuelles du Nil et avait comme but premier la régulation des travaux agricoles au cours de l'année.
- AKHET, du 19 juillet au 15 novembre, était la période des inondations
-PERET du 16 novembre au 15 mars, celle de l’émergeance des terres, la décrue du Nil et la germination
-CHEMOU du 16 mars au 13 juillet, se traduisant par « la chaleur » était la saison des récoltes
Le lever héliaque de Sirius c’est-à-dire la période de l’année où l’étoile se lève dans le ciel au même endroit que le soleil marque le début de l’année civile. C’est un repère indispensable au paysan égyptien.
L'année de la création de ce calendrier, le premier jour de la saison Akhet correspondait approximativement au début de l’inondation. Pour les Égyptiens, la montée des eaux était un événement majeur pour plusieurs raisons : d’une part, elle mettait fin à la saison sèche, et d’autre part, la qualité des récoltes était à son dépend.