EXERCICE 1 : TESTER SES CONNAISSANCES : ( 6 pts)

1. Quelle est le différence entre un pigment et un colorant ?

2. Quelles sont les couleurs primaires en synthèse additive ?

3. Un vidéoprojecteur reconstitue la lumière jaune en émettant des lumières colorées primaires. Quelles sont les couleurs de ces lumières ?

4. a. Quel type de synthèse colorée est mise en jeu dans le cas des teintures ?

b. Quelles en sont les couleurs primaires ?

5. D’après le document 3 (ex 3), quelle est la couleur complémentaire du bleu ?

EXERCICE 2 : Le bleu égyptien (8 pts)

Pendant des millénaires, les peintres ont disposé d’une palette pauvre en nuances, mais comportant presque toutes les couleurs : rouge, jaune, vert, marron, noir et blanc. Seul manquait le bleu. Pour une raison simple : il n’existe que très peu de minéraux bleus, et rarissimes sont ceux qui, réduits en poudre, conservent un pouvoir colorant.
Ainsi, la couleur bleue a été longtemps la couleur la plus rare. Pourtant, dès le IIIème millénaire avant J.-C., on retrouve l’utilisation de pigments bleus par les égyptiens

Le bleu égyptien était d’un usage répandu dans les fresques et l’art statuaire de l’Égypte ancienne, comme en témoigne ce buste de la reine Nefertiti (vers –1350) conservé au Musée égyptien de Berlin.

Mais aucun texte égyptien n’en précise le procédé de fabrication !

Ce sont des recherches menées par le « Centre de recherche et de restauration des musées de France » à Paris, qui ont permis récemment de le découvrir : C’est un mélange de composés calcaires, siliceux et cuivreux, en proportion donnée et chauffé entre 870°C et 1100 °C. Cela forme des cristaux de cuprorivaïte (formule CaO.CuO.4SiO2) dont la nuance de bleu dépend des conditions de chauffage.

Il est possible d’obtenir du « vert égyptien » en utilisant les mêmes ingrédients mais dans des proportions différentes et en chauffant dans une atmosphère oxydante entre 900 °C et 1150°C.

1. Les