Le président de la république un mutilé constitutionnel
Cette citation s’inscris dans le contexte politique particulier de la troisième république qui s’étend de 1870 à 1940, après un certain équilibre venus avec les lois constitutionnelles de 1875, la IIIème république tombe par la suite dans un régime d’assemblée.
On peut ainsi s’interroger sur les effets de la prépondérance du pouvoir législatif sur l’exécutif sous la troisième république et des conséquences directes de ce déséquilibre sur le président de la république.
Peut-on dire que le président sous la IIIème république est un mutilé constitutionnel ?
Sous la troisième république, le président perd peut a peut de son influence (I), qui va mener a un déséquilibre des institutions (II). I) L’inexorable altération de l’influence du président sous la IIIème république.
a) Le tournant de la crise de 1877
* Le président passe sous l’influence des deux assemblées, on passe d’un régime dualiste à un régime moniste.
b) La perte de pouvoir du président sur l’assemblée
* L’engagement de Grévy de ne pas aller a l’encontre du parlement et sa renonciation au droit de dissolution. * Limitation du rôle du président a un rôle de représentation.
II) La primauté du parlement sur l’exécutif
a) Un exécutif prisonnier du parlement
* Le double rôle du parlement : il remplit à la fois le rôle du pouvoir législatif et le rôle de l’exécutif. * Procédure d’impeachment
b) La légitimité incontestée du parlement
* Prééminence de la loi sous la IIIème république, expression de la volonté