Le Père Goriot : Passage 5
Introduction : Le narrateur a raconté la mort du père Goriot. Il a insisté sur la solitude de son agonie. Au retour de la soirée de chez Mme de Bauséant, Rastignac se rend compte que le père est mal. Les 2 filles n'ont pas donné d'argent. Goriot souffre de ne pas les voir. Rastignac se déplace et seul Anastasie viendra voir son père mais elle arrivera trop tard : il est tombé dans l'inconscience. Balzac montre la sympathie de Rastignac pour Goriot. Il se rachète là. Il a veillé le vieil homme. On retrouve les valeurs familiales et affectives de Rastignac au début du roman. Le père Goriot était peut être un père de substitution pour Rastignac. Il est enterré en fin d'après-midi " à 6 heures ". Ici, Balzac utilise le terme " étudiant " pour désigner Rastignac : comme au départ. On assiste ici à la fin d'un double itinéraire : celui du père Goriot (vies de dévouements mais récompensés) et celui de Rastignac (fin de son apprentissage). * Funérailles du père Goriot : C’est les funérailles d’un pauvre homme. * L’abandon du père : Il se fait par les filles après la mort comme dans l’agonie : « armorier » qui marque la classe et « vide » qui marque l’absence de sentiments. Le cœur des filles est vide comme les voitures mais socialement les apparences sont sauves et les filles sont représentées par les domestiques. Leurs absences apportent la triste confirmation que leur père, même mort, est gênant. Par ailleurs, cet abandon est corroboré par le fait que Balzac dise : « le corps du Père Goriot ». * La précipitation des funérailles : Preuve par un lexique temporel qui de façon réitérée souligne le caractère expéditif de ces funérailles de pauvre. Toutes les interventions du clergé sont chronométrées. Le temps c’est de l’argent ! C’est une cérémonie bâclée, fait au pas de course. C’est accentué par la brièveté des phrases de Balzac. Les faits sont énoncés brièvement dans leur nudité sans aucun commentaire. On assiste là à un