Le quai au fleurs ne répond plus de malek haddad
Simon Guedj était l’ami d’enfance de Khaled ben Tobal, ils ont étudié ensemble en 1945 dans un lycée à Constantine et ils ont été très proches. Le lendemain de son arrivée à Paris Khaled rendait visite à son ami Simon Guedj qui était devenu un avocat à la cour et s’était marié avec une femme française appelée Monique. Celle-ci tomba amoureuse de Khaled dès la première rencontre mais le poète la refusait pour rester fidèle à son ami et à sa femme qu’il a laissé à Constantine. « La guerre froide d’une petite bonne femme comme tout et d’un poète qui pélerinait était déclenchée »
Lorsqu’il retourne à l’hôtel dans le quel il séjourne, Khaled se senti seul et malheureux parce qu’il commençait à vivre son exile « l’exile est une mauvaise habitude à prendre » , il pensait aussi à la guerre et disait « Paris est une mauvaise habitude à prendre » , dans le casier de sa chambre, il trouva une petite lettre de la part de Monique dans la quelle elle lui demandait de fixer un rendez vous avec elle. D’abord ils se promenèrent en voiture, puis Khaled la rencontra dans une brasserie prés du quai aux fleurs où il observait un dialogue entre deux vieux parce qu’en vertu de sa profession Khaled travaille partout, il écoute et voit les autres et c’est ce qui lui donne sa satisfaction professionnelle. « Ecrire, c’était, pour, Khaled, écouter et voir » .Pendant cette rencontre, une discussion à propos de l’Algérie s’entretient entre Monique et Khaled, elle lui dit que l’Algérie a besoin de lui, mais pour Khaled les artistes ne peuvent pas changer le sens de l’Histoire parce qu’ils ne sont que des témoins.
« Les écrivains