Le rayonnement de la pensée grecque jusqu’à nos jours.
En premier lieu, d’après Valéry Giscard D’Estaing la démocratie moderne est basée sur la liberté ainsi que la tolérance des idées. On peut retrouver ces mêmes principes sous la démocratie Athénienne. Cependant, on peut distinguer clairement les limites de ces valeurs de la conception démocratique au siècle de Périclès. Effectivement, au Ve siècle av. JC sont libres seulement les Athéniens sachant lire et écrire le Grec. Les autres, c'est-à-dire les femmes, les enfants, les méthèques et les esclaves disposent d’une liberté moindre. Par exemple, les esclaves ne jouissent d’aucune liberté et ne sont même pas considérés comme des humains puisqu’on les nomme « outils doués de parole ». De plus, à l’intérieur de la cité d’Athènes y règne une certaine tolérance des idées, notamment celle des philosophes comme Socrate ou Platon parce que l’ensemble du demos athénien consent à un régime démocratique. En revanche, selon Périclès, toutes les autres cités telles que Spartes (oligarchie) qui sont soumises à d’autres régimes politiques sont contraintes d’adhérer à la démocratie. Or, en ce point, Périclès ne se soucie pas du consentement des cités ni des peuples.
Par conséquent, cette volonté d’hypertrophier la démocratie a conduit Athènes à sa chute. En second lieu, Athènes étant le berceau de la démocratie, la cité est à la genèse d’une idée sans laquelle la démocratie ne peut exister : la séparation des pouvoirs. En effet, cette idée brillante est reprise par Montesquieu dans l’esprit des lois écrit en 1758. Elle constitue en un cloisonnement du pouvoir en trois parties. D’abord, le pouvoir législatif qui a pour dessein le vote des lois, le contrôle du pouvoir exécutif (pour la France). Ensuite, le pouvoir judiciaire doit veiller à la bonne application des lois par les citoyens de manière indépendante des autres types de pouvoirs. Enfin, le pouvoir exécutif dont la