Le reve
Introduction:
Dans l’antiquité, les rêves étaient considérés comme des présages de l’avenir ou même des recommandations pour soigner une maladie; on peut même voir que selon l’Ancien testament, les rêves de la fin de la nuit indiquent ce qui va se passer.
Ainsi les superstitions populaires croient que dans les rêves il y a des signes, qui peuvent être soit bénéfiques soit maléfiques.
Le rêve intrigue et inquiète.
Aujourd’hui le rêve implique toujours une fascination chez l’être humain, et ce, pour sa relation entre le réel et l’inconscient. Sa fonction reste une énigme.
Mais alors, les rêves ont-ils un sens?
Nous nous demanderons dans un premier temps si le rêve n’est qu’une une illusion par rapport au réel. Ensuite nous nous demanderons s’il est possible d’interpréter les rêves et pour finir, si l’analyse des rêves est utile pour comprendre l’imaginaire humain.
I- Le rêve n’est-il qu’une l’illusion oiu exprime-t-il certaines réalités?
L’inconscient est constitué de souvenirs refoulés qui ne peuvent redevenir conscients. En effet une force empêche ces souvenirs refoulés, c’est à dire des images, des souvenirs, ou des pensées inacceptables que le sujet s’efforce de repousser et de maintenir dans l’inconscient, de parvenir à la conscience. Mais il arrive que le refoulé parvienne à la conscience. Cependant c’est de façon déguisée, déformée, comme dans les rêves. C’est ainsi que Freud, médecin psychanalyste allemand, voit le rêve: une manière de comprendre notre inconscient, c’est à dire nous même.
Mais pendant de longs siècles des civilisations comme celle des grecs, des égyptiens, considéraient les rêves comme un chemin vers les Dieux, ou un moyen de deviner le futur. Pour Aristote, philosophe grec, le rêve n’était pas l’objet du hasard et il y voyait les effets d’un ordre divin et supérieur.
D’autre comme Hippocrate, utilisaient les rêves dans leurs prescriptions médicales.
Dès le XVIII eme siècle, des philosophes