Le roi souverain
HISTOIRE DES INSTUTIONS PUBLIQUES - INSTITUTIONS PUBLIQUES DE LA MONARCHIE .
TITRE 1. LE ROI SOUVERAIN.
Grande caractéristique de la monarchie. Le titulaire de la souveraineté change en 1789 (du roi à la nation) mais la théorie de souveraineté existait déjà en grande partie avant.
Sous l’ancien régime, le principe de souveraineté s’appuie sur le droit divin : lien fort entre l’ordre pol et l’ordre religieux. (ch.1)
Il y a aussi conception juridique de la souveraineté, qui prend corps avec redécouverte du droit romain, mais subit des mutations à partir du 16ème. (ch.2)
Cette souveraineté, qualifiée d’absolue, contient cependant des limites : le roi souverain n’est pas habilité à faire tout et n’importe quoi. Souveraineté ≠ arbitraire. (ch.3)
CH.1 L’EVEQUE DU DEHORS
Terminologie employée dès 4ème s. par empereur Constantin, converti au christianisme : l’empereur abandonne l’idée d’être un Dieu, le pouvoir temporel abandonne le pouvoir spirituel. Mais il reste sacré car son pouvoir est d’origine divine : il est au service du bien des citoyens romains. Dc l’empereur affirme que sa mission reste spirituelle. Evêque du dehors : il est en dehors de la hiérarchie ecclésiale.
L’évêque de Milan à Théodose ≅ 380 : Théodose voulait entrer dans le cœur de l’église, lieu du sacrifice. Et seuls les clerc peuvent y être présents, c’est un lieu sacré. « l’intérieur, empereur, ne peut être foulé que par les prêtres. La pourpre fait des empereurs et non des prêtres » dit l’évêque de Milan. Il a beau être empereur, il ne peut entrer dans ce sanctuaire.
L’empereur était sacré car son pouvoir était d’origine divine. Mais on est allé plus loin sous l’époque franque avec pratique du sacre.
SECTION 1. LE SACRE DU ROI DE FRANCE
§1. L’HERITAGE DE L’ANCIEN TESTAMENT
La monarchie mérovingienne n’a pas connu le sacre. Cette pratique n’a été introduite qu’au profit des rois carolingiens. La pratique du sacre