Le roman au xixeme siècle
Les innovations de l'imprimerie et les quotidiens à bon marché qui ouvrent leur colonnes aux écrivains font paraître leurs romans sous forme de feuilletons, contribuant ainsi à la notoriété du roman et en faisant un genre littéraire majeur.
Le roman au début du XIX° siècle
Au début du XIX° siècle, il existe 3 grands types de romans: le roman picaresque, le roman sentimental et les dialogues philosophiques. Il existe aussi des romans populaires, des romans « noirs » ou « gothiques », au scénarios mélodramatiques. Le roman n'a alors pas de règles précises. C'est un genre encore en marge. Il faut attendre 1826 pour que, dans la préface de son roman Cinq Mars, Alfred de Vigny suggère quelques règles pour le roman. Dans De la littérature, Mme de Staël ne mentionne que le roman anglais. Pourtant quelques romans précurseurs commencent à paraître, comme en Allemagne, avec Les souffrances du jeune Werther, de Goethe; ce roman sera une référence majeure pour les futurs écrivains du siècle; et en France avec René (1802), de Chateaubriand, qui est un des premiers romans personnels (analyse d'une figure centrale, d'un personnage par le narrateur).
Le romantisme au XIX° siècle
Le XIX° siècle voit le triomphe du romantisme. Ce courant remonte, en France, à Rousseau, en passant par Mme de Staël et Chateaubriand. Il prône l'évasion dans le rêve, le goût du mystère et du fantastique, la libre expression de la sensibilité, le culte du moi... Il est en opposition totale avec le classicisme et ses idéaux. Après le siècle des Lumières, qui marque la fin de l'absolutisme, le romantisme marque la fin de l'Empire et triomphe entre les révolutions de 1830 et 1848. Ce courant aboutira au spleen des poèmes de Baudelaire et de Mme Bovary, de Flaubert. Chateaubriand va regrouper autour de lui la jeunesse romantique et libéral. Il s'oppose par le romantisme au classicisme et pense que le christianisme peut être une meilleure source d'inspiration que