[pic]

Question 1 :

L’incertitude du lecteur sur le rôle des personnages de l’incipit.

Chez Balzac, nous ne pouvons pas encore savoir quel rôle joue Michu dans Une Ténébreuse affaire annoncée par le titre, la terreur des deux femmes, la complicité animale de l’homme vert avec son grand chien lui donnent un statut inquiétant.

Le chapelier de Simenon est également présenté de façon curieuse. Malgré sa tenue soignée, son visage « d’homme calme », pourquoi est-il le premier personnage à disparaître ?
Que penser de son indifférence au chiffre 13, de l’étouffante chaleur de son magasin, de cette chambre haute toujours close aux rideaux « poussiéreux » ?

Quand au texte de Pierre Magnan, Le Commissaire dans la truffière, malgré son humour, il distille un léger doute sur le rôle réservé à Alyre Morelon. Ce candide l’est-il vraiment ? Est-il vraiment naïf quand il refuse de voir tous les signes d’une mort annoncée dans son champ du voisin ?

Question 2 :

Le texte de Pierre Magnan se distingue des deux autres par son ton humoristique très différent du ton dramatique du texte de Honoré de Balzac ou du ton apparament neutre, détaché, du texte de Georges Silmenon.

Nous pouvons le voit donc grace à la description des fantasques élans d’un paysan d’âge mûr jouant comme un enfant avec sa truie, « l’embrassant sur ses grosses joues », lui parlant en camarade, l’ornant d’une « faveur rose ».

Et que dire de leurs tempéraments jumeaux et de leur humeur commune quand « ils se remirent en route […], maugréant tous les deux » ?

Commentaire :

I-Le narrateur installe dans ce début de roman une atmosphère angoissante.

L’hostilité du climat et de l’espace :

La pluie accable la ville et les êtres, signe funeste ?
La nuit, vie inversée des hommes qui vivent comme des créatures nocturnes.

Les signes négatifs se resserrent autour de la chapellerie :

Les chiffres « maudits » : 3 « obèses » doté d’une vie propre qui fait redouter toute