Roman => Témoignage certes fictif mais qui est plus efficace pour se rendre compte qu'une leçon d'histoire. Grâce à la fiction, on entre dans une époque, dans un mode de pensée... C- La force du recours à la fiction pour dénoncer/argumenter • Le personnage inventé permet à l'auteur de toucher plus fortement son lecteur et donc, il aura plus de chances de le faire adhérer ou reconnaître ses idées => permet d'illustrer le propos de l'auteur / identification du lecteur. Ex : Lorsque le narrateur est « je », l'identification est plus forte => Hugo utilise donc cette technique pour dénoncer la peine de mort dans Le Dernier jour d'un condamné. - Le Dernier jour d'un condamné : le narrateur est celui qui va se faire guillotiner => le lecteur se sent proche de lui, compatit (et presque se met à sa place) => le lecteur sent donc toute l'atrocité de la peine de mort - surtout à la fin puisque le récit s'arrête avec la vie du condamné. Et Hugo utilise même une histoire vraie dans Claude Gueux : le personnage a vraiment existé, il est vraiment mort - il ne s'appelait sûrement pas « Gueux » qui insiste sur sa pauvreté mais il est mort : réalisme => touche le lecteur. ∆) Grande force de la fiction. Le fait de passer par un personnage => le lecteur s'identifie à ses peines (ou joies, idées...) et donc entend très bien le message de l'auteur. Conclusion : • Le romancier est celui qui écrit des livres racontant les aventures d'un ou plusieurs personnages auxquels on s'attache ... Lecteur captivé. • Cependant, petit genre trop souvent méprisé (Balzac n'a jamais été admis à l'Académie française car il était romancier), le roman a été investi par ses auteurs de missions : décrire la société, montrer ses torts, dénoncer les injustices... => En peignant la réalité, le romancier parvient à inventer une véritable histoire, récit intéressant,