Le romantisme symbolisme
L'histoire de la poésie au XIXème s. est marquée par une série de ruptures : les mouvements se succèdent, épousant et reflétant les transformations de la sociétés. A l'apparition de thèmes pétiques nouveaux correspondent des recherches portant sur la forme des poèmes.
Le lyrisme romantique : A partir des années 1820, autour de Victor Hugo et d'Alphonse de Lamartine, les jeunes poètes romantiques dévoilent leur moi intime dans leurs œuvres : la présence insistance du « je » fait du poète la figure centrale de son œuvre . Afin d'exprimer l'intensité du sentiment amoureux et la profonde mélancolie du temps qui passe, il multiplie les figures d'insistances et les formes exclamatives qui caractérisent le lyrisme personnel.
Fascinés par le pittoresque du Moyen-Age, les poètes romantiques remettent à la mode des formes poétiques oubliées, comme la ballade, la chanson ou le rondeau. L'ode leur permet également d'exprimer pleinement leur lyrisme et leur éloquence.
Les recherches du Parnasse : A partir des années 1850, le mouvement du Parnasse emprunte son nom à une montagne grecque consacrée à la poésie dans l'Antiquité. A la suite de Théophile Gautier et de Leconte de Lisle, les poètes parnassiens, qui condamnent l'expression débordante des sentiments chez les romantiques, revendiquent une poésie impersonnelle fondée sur la rigueur des vers. Pour les poètes parnassiens, le poème doit être ciselé comme un bijou ou sculpté comme une statue de marbre. Le sonnet, par la rigueur de ses contraintes, est leur forme poétique privilégiée . C'est le culte de « l'art pour l'art », c'est-à-dire d'un art désintéressé, qui séduit uniquement par sa beauté esthétique.
( le poète parnassien Leconte de Lisle s'inspire des mythes antiques.)
Baudelaire et les poètes de la modernité : Par sa nouveauté, le recueil des Fleurs du mal, publié en 1857, influence toute une génération de jeunes poètes. Baudelaire exprime son angoisse devant la