Le romantisme
Livre page 156 :
Le romantisme est un mouvement littéraire du début XIXe siècle. Victor Hugo, Chateaubriand, Baudelaire, Lamartine en sont les principaux auteurs. A l’étranger, notamment en Allemagne, Goethe est le plus connu. Dans le romantisme, on a un éveil de la sensibilité et de la nature, on met en avant le moi lyrique. Ce mouvement insiste sur l‘individu, les auteurs romantiques disent je, n’ont pas peur de montrer leur sentiments, ils crient leur souffrance au monde. La communion avec la nature est absolument essentielle. La révolution française a un lien avec l’affirmation du moi grâce à la déclaration des droits de l’Homme. L’absolutisme monarchique est évacué, on n’a pas de représentant du peuple, chacun des individus à sa propre parole. L’individu a son rôle à jouer, il a son existence propre qui n’est plus cachée derrière son souverain. Le poète romantique est la synthèse du monde. Se connaître soi-même, c’est connaître le monde en entier.
La révolte romantique : elle s’insère dans un contexte de crise idéologique et esthétique qui va mener au romantisme. On accorde de l’importance à la nature, c’est en elle que l’homme reflète son moi intérieur. Importance accordée aussi au style, naissance du contexte d’imagination. Avant, on ne fonctionnait que par imitation. Maintenant, on n’imite plus les anciens modèles littéraires. Tout se créé dans l’esprit du poète. Le poète est ce lieu ou va se créer l’œuvre du début à la fin.
Le mot « romantique » : à l’origine il est anglais. Il est attaché pendant les lumières à une connotation négative, est romantique ce qui est absurde, démesuré, on est dans l’anticlassicisme. Le sens du mot va évoluer pour devenir positif et va servir à qualifier l’émotion. Les frères Schlegel vont théoriser le romantisme, cette théorie va reposer sur le caractère hybride (idée de mélanges) du romantisme. C’est empreint de mystères et d’exaltations, de mouvements. On a une nouvelle façon de voir la littérature. On