Le ru 486
L’expérience réalisée sur trois lots de lapines nous explique l’effet du RU-486.
Les lapines du lot n°1 n’ont seulement reçu que de l’œstradiol. Nous savons qu’après cette injection, la muqueuse utérine des lapines ne se dentellise pas. Cela s’explique par le fait qu’elle n’on pas reçu de progestérone. En effet, c’est la progestérone qui permet la dentellisation de l’endomètre ainsi que de la mise en route de la gestation. On en déduit donc qu’en absence de progestérone il ne peut y avoir de grossesse.
Dans le second lot, on a injecté aux lapines des ostéogènes puis de la progestérone. Nous pouvons alors constater une dentellisation de la muqueuse utérine ce qui est normal car on a reconstitué un cycle utérin ordinaire (œstrogènes puis progestérone).
Dans le troisième lot de lapines, il y a eu une absorption par voie orale d’une molécule contragestive (la RU-486) puis ensuite une injection successive d’oestrogènes et de progestérone. On remarque alors que nous obtenons le même résultat que celui du lot n°1 : la dentellisation n’a pas eu lieu. on peut alors dire qu’elle joue un rôle quasi identique à celui de la progetérone.
On peut aussi déduire que l’injection de RU-486 a empêché la vascularisation de la muqueuse utérine et donc la mise en route de la nidation de l’embryon.
Question 2
Lors de l’expérience précédente, nous avons vu que l’administration de Ru 486 avait empeché le déroulement habituel du cycle utérin. Cherchons une explication.
Les expériences de marquage radioactif montrent que le RU 486 marqué se fixe sur les cellules cibles de avec une efficacité comparable à celle de la progestérone. En effet, l’injection de RU 486 marqué (Lot 1) et l’injection de progestgérone marquée (lot n°2) nous montrent un nombre moyen de grains d’argent élevé contrairement au résultat obtenu lors de l’administration successive de RU 486 non marqué et de progestérone marquée (Lot 3) qui nous donne un faible marquage radioactif des cellules