Le réalisme littéraire
Le rapport entre la Littérature et le Réel a était depuis toujours une problématique longuement réfléchit. Depuis l’apparition du réalisme au début du XXème siècle, la critique moderne a fait de lui son monopole, en associant le terme en question à l’école réaliste française.
Selon Ian Watt, le « réalisme » sera spécifiquement dédié comme terme littéraire en 1856, « par un journal édité par Duranty. »1. De manière globale, le Réalisme désigne un courant qui s’organise autour de la sensibilité, l’idéologie et les procédés littéraires des années 1850-1870.
La majorité de ces procédés et des innombrables évolutions, qui se sont faites au cours de l’histoire littéraire, sont attribuées à un Réalisme « plus intense » : « une reproduction parfaite du vécu ». D’après Roland Barthes, « en lisant les œuvres réalistes, le lecteur doit avoir l’impression qu’il a affaire à un discours sans autre règle que celle de transcrire scrupuleusement le réel, de nous mettre en contact immédiat avec le monde tel qu’il est. ».2
Ce qui nous laisse dire que le réalisme en littérature atteint le degré de l’idéal : « celui de la représentation fidèle du réel, celui du discours véridique, qui n’est pas un discours comme les autres mais la perfection vers laquelle doit tendre tout discours …»,3 «à tel point que le réalisme (…) fini[t] par coïncider avec le roman du XIXème siècle. ».4 à fin de trouver un sens globale, le réalisme se définit, à la fois ; comme une « ancienne doctrine platonicienne de la réalité des idées, dont les êtres individuels ne sont que le reflet » ; comme « conception de l’art, de la littérature, selon laquelle l’artiste ne doit pas chercher à idéaliser le réel ou à en donner une image épurée » ; comme « tendance à décrire, à représenter les