Le réalisme

Le réalisme est l’opposé du romantisme. Beaucoup d’artistes manifestent le désir de représenter la réalité de leur temps. Les peintres et écrivains montrent des situations concrètes et familières, qui sont proches du lecteur et ancrées dans la réalité sociale. Le réalisme aboutit, dans les années 1880 à la création du naturalisme (Emile Zola).

 L’histoire du mouvement :
Le roman est le miroir de la société : Dans la première moitié du XIX siècle, Stendhal et Balzac ont une ambition commune, faire de la littérature le reflet de la réalité en dressant le tableau de la société dans son ensemble et en prenant en compte les différents milieux, caractères, ainsi que des personnages de différentes échelle sociale.

Les combats du réalisme : Les peintres, eux aussi conçoivent l’idée de réalisme, et rompent vigoureusement avec l’enseignement de l’académie. Ils veulent représenter l’humanité telle qu’elle est, sans l’idéalisé. C’est ainsi que leur tableaux sont refusés dans les salons pour cause de vulgarité (le peintre Gustave Courbet et le caricaturiste d’Honoré Daumier). Le roman de Flaubert, Madame de Bovary, est également censuré et est poursuivi pour immoralité en 1857.

 Les principes de mouvements :
• Représenter la société dans tous ses aspects, L’écrivain veut reproduire la globalité de la société dans laquelle il vit.
• S’appuyer sur une démarche scientifique, L’écrivain fait des recherches documentaires, des enquêtes sur les lieux de l’action du roman et s’appui sur des théories scientifiques pour expliquer le comportement des individus.
• Donner au lecteur l’illusion de la réalité, pour cela il fait des descriptions minutieuses d’objets, ainsi que des mises en valeur de détails …

 Les thèmes essentiels du mouvements :
• L’ascension sociale et la chute comprend l’itinéraire du personnage qui cherche à s’insérer dans la société. La quête du héros est souvent un échec.
• Le monde du travail, diversité des milieux, différents