Le rêve : identité personnelle
1- Introduction
Lorsque l’on parle de rêve, cela peut signifier beaucoup de choses. En effet, on entend souvent des expressions du genre « réaliser ses rêves » ou encore « rêver d’une glace à la menthe » cependant, le rêve que nous allons développer lors de cet exposé concerne d’avantage l’acte de rêver, lors du sommeil, c’est-à-dire une action qui est relativement incontrôlée. Le verbe, d’origine incertaine pourrait venir du verbe « desver »employé avant le XVII siècle, pour ‘’perdre le sens’’. Nous rêvons tous, chaque nuit, pendant une heure et demie (en moyenne) soit cinq à six ans dans notre vie. Durant l’histoire, les rêves ont été assez peu étudiés, ils ont tantôt été considérés comme prémonitoires, messages des Dieux ou du destin adressés aux hommes (Dans la Grèce antique les dieux parlaient aux oracles dans leur sommeil), tantôt comme dépourvu de sens. En fait, il a fallu attendre les théories de Freud et la psychanalyse pour commencer à rependre l’étude des rêves et de leur signification profonde. A présent, la question se pose :
En quoi les productions oniriques sont des indicateurs de notre identité personnelle ?
Dans un premier temps, nous ferons un parallèle entre la science et la philosophie puis nous étudierons la méthode Freudienne, et nous la nuancerons. Enfin nous étudierons des applications de l’analyse des rêves dans les thérapies et l’étude des comportements.
2- Le rêve, physiquement parlant
Chimiquement parlant, un rêve est un ensemble de messages chimiques qui circulent dans le cerveau lors de notre sommeil. Il s’agît donc d’une mécanique très complexe que les neurologues étudient de nos jours. Ils se distinguent des hallucinations et de la rêverie, qui se déroule à l’état éveillé.
a) Les premières découvertes sur le sommeil
Durant le 20ème siècle, plusieurs scientifiques ont fait des expériences, notamment sur les chats. En 1937, Klaue découvre que les périodes de sommeil profond coïncident avec