Le rôle bienfaiteur de la science
[...] Cependant, les premières cibles de cette accusation sont probablement les régimes totalitaires. François Jacob énumère les propositions désignant la doctrine de ces derniers: au nom de la religion, du nationalisme légitime En effet, persuadés de détenir la vérité et d’agir pour les bienfaits de l’humanité au nom d’une politique idoine ces régimes totalitaires se sont en réalité révélés indubitablement meurtriers. Les idéologies communiste et nazie reflètent parfaitement cette certitude d’avoir raison Lénine a été jusqu’à affirmer qu’il ne reculerait pas devant le sacrifice d’une génération pour l’établissement du bonheur communiste en Russie. [...]
[...] Ainsi, pour Kant, La croyance, ou la valeur subjective du jugement, présente les trois degrés suivants : l'opinion, la foi et la science. Ici, c’est la foi dont il est question dans les propos de François Jacob. De plus, la certitude est le sentiment subjectif de la vérité d'une affirmation ou d'un fait. Cependant, si l'on peut être absolument certain d'une chose vraie, on peut l'être aussi d'une chose qui va se révéler tout à fait fausse. C'est donc l'absence de garantie objective qui prive la croyance de l'assentiment universel. Néanmoins, on ne peut opposer catégoriquement la croyance au savoir. [...]
[...] Bachelard a montré que la connaissance rationnelle se heurte à de nombreux obstacles épistémologiques, qui