Le rôle et la place du psychologue auprès du patient
Le client vient demander un conseil ou de l’aide parce qu’il a un problème ou se sent mal à l’aise La demande va d’emblée provoquer une asymétrie des places entre le psychologue et la personne qui va venir le voir. Il y a d’une part une asymétrie des compétences, l’un la possède et l’autre va venir la solliciter.D’autre part, il y a une asymétrie dans le dialogue qui tient à la position que prend le clinicien. Cette compétence va amener la personne à se signifier, à se dire d’une certaine manière. Du côté du client, la parole ne sera pas la même que s’il fallait se confier à un ami ou à un proche. De même du côté du clinicien, l’écoute sera différente.
Auprès du patient, le psychologue se devra d’adopter une position de neutralité bienveillante. Ce principe introduit par Freud consiste en une position neutre du psychologue, c’est-à-dire ne pas émettre de jugements, de critiques ou de désapprobations. Il ne s’agit pas ici de ne rien éprouver mais de ne pas communiquer ce qu’on éprouve. Mais être neutre c’est aussi ne pas être gouverné par des réactions non-contrôlées dans la compréhension du patient et dans la réponse qu’on lui donnera. Il faut se donner les moyens d’explorer ce qu’il en est de son propre fonctionnement psychique puisque plan conscient et inconscient sont mobilisés tant chez le patient que chez le clinicien.
La question du cadre thérapeutique, de la confiance et de la confidentialité sont au cœur de la pratique du psychologue, à fortiori dans sa relation avec le patient.Article 21 du code de déontologie : « Le psychologue doit pouvoir disposer sur le lieu de son exercice professionnel d’une installation convenable, de locaux adéquats pour préserver la confidentialité et des moyens techniques suffisants en rapport avec la nature de ses actes professionnels et des personnes qui le consultent.