Le savoir exclut-il toute forme de croyance ?
Les religions se nourrissent de la croyance des hommes, légitime ou illégitime. Exemple flagrant, mais pourtant la définition de la croyance ne se limite pas uniquement aux religions. En effet, elle se définit comme toute hypothèse, a priori que l’on a sur les choses mais qui ne sont pas démontré. Platon, à travers l’allégorie de la caverne, présente la croyance comme un élément que le savoir permet de supprimer. En effet le savoir regroupe sous son nom l’ensemble des connaissances qu’un homme ou que l’humanité accumule et conserve. Ainsi, il est alors légitime de se demander si l’on peut encore croire quand on sait? Si c’est le cas quelles en sont les raisons ? Le savoir est-il limité ? Peut-il le tout expliquer ? Les hommes sont-ils prêts à refuser toute croyance au profit du savoir ? Pour tenter de répondre à ces questions nous verrons dans un premier temps que le savoir exclut toute forme de croyance, puis nous verrons que, au contraire, le savoir n’exclut par toute forme de croyance et in fine nous verrons que les carences du savoir nous condamnent à la croyance.
I. Savoir exclut toute forme de croyance
La croyance est le fruit de l’ignorance. En effet, n’ayant aucune connaissance sur tel ou tel point nous avançons des hypothèses et tentons, sans aucun élément de connaissance, de déterminer les choses. Parallèlement le savoir nous apporte connaissance, précision et démonstration sur les choses et nous dévoile les choses telles qu’elles sont vraiment. Le savoir nous apporte donc la vérité sur les choses. Ainsi, il semble évident que si nous sommes en possession de la vérité, toute croyance ne tient plus, et nos hypothèses où aprioris seront soit prouvées, soit contredites. Ainsi, si je sais que l’arbre est de bois, je ne pourrai plus croire qu’il est en marbre.
Ainsi, tout les formes de croyance semblent balayées par le savoir et donc par la vérité. Toutefois, on dénombre une pluralité de chercheurs et savants qui se sont un jour