Le sens de la vie est-il la plus préssente des questions ?
Quel est le sens de la vie ? C'est une question éternelle suscitant de nombreux débats et prises de positions. "D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Et pourquoi nous existons ?" Ces quelques questions permettent de résumer toutes les questions que l'on peut se poser à propos de ce mystère. Dans "Le Mythe de Sisyphe", Albert Camus écrit : "Je juge que le sens de la vie est la plus pressante des questions. "
Nous nous demanderons donc si le sens de la vie est la plus pressante des questions ou si elle n'est que secondaire, voire indirecte. Nous commencerons par montrer que oui, c'est la première des questions, avec sur ce qu'elle apporte du côté mental, amoureux et de confiance en soi ; puis nous montrerons que non, d'autres questions peuvent être prioritaires sur celle-ci, ou bien qu'il n'y a pas à s'en soucier avec l'amour, le recul nécessaire pour se rendre compte de sa vie et les existentialistes. Ensuite, nous passerons à la synthèse où on rappellera qu'est-ce qui nous fait nous questionner là dessus, avec la fatalité de la mort, puis ce qu'apportent les religions et on verra que la vérité se trouve à un juste milieu, notamment avec l'exemple du bouddhisme, et nous terminerons sur ce que devraient vraiment être la question du sens de la vie. Puis, pour conclure, nous ferons un résumé de ce qui a été dit, et nous ouvrirons sur d'autres pistes à explorer.
Thèse
La question du sens de la vie, qui pèche donc par une objectivation intempestive, ne doit pas être confondue avec la question du sens de sa vie, tout à fait recevable rationnellement, elle, et correspondant à un besoin fondamental, source d’un bonheur durable. Donner un sens à sa vie, c’est lui donner plus de cohérence, c’est lier entre elles ses différentes actions. Ainsi, celui qui va de désir en désir, se laissant ballotter par des stimuli extérieurs, alors qu'un hédoniste primaire a une vie dépourvue de sens.Pour donner un sens à sa vie, il faut se donner un