Le sommeil de la raison engendre des monstres
Dans un sens on peut dire que l’absence de la raison ( ’ le sommeil de la raison’ ) fait tomber l’homme dans l’inconscient : la conscience, en l’absence de la raison qui donne en partie à l’homme son statut de sujet conscient, ’n’est plus’, ou plutôt ne fait plus office de juge ou censeur chargé de refouler les éléments les plus profonds de l’inconscient qui tentent de ressurgir. L’homme est alors en proie à ces pulsions ( manifestation de son animalité toujours présente ), à ses désirs les moins réalisables ( et respectables ) dans la société, qui ont donc été constamment refoulés par la dimension morale de sa conscience, et enfin à ses passions. Tout cela n’est pas très rationnel, et, en ce sens, l’homme ne peut être contrôlé ni par lui-même, ni par les autres, sauf par la force qui ne remettra cependant pas la conscience de nouveau maîtresse de l’être en question : l’homme tombe en l’absence de la raison dans une ’