Le sommeil de la raison engendre t-il des monstres ?

398 mots 2 pages
Le sommeil de la raison engendre des monstres ?

Analyse conceptuelle
Par sommeil de la raison, il est possible d’entendre que momentanément la raison est en perte de vigilance, que momentanément elle est dépassée par d’autres forces. Un tel état favoriserai l’apparition des monstres . Toutefois il faut se demander ici si les monstres profitent de l’inactivité de la raison pour s’infiltrer dans la pensée ou si c’est le sommeil de la raison lui-même qui crée les monstres. Les monstres pourraient donc avoir une provenance extérieure, mais il pourrait aussi prendre leur sources à l’intérieur de chacun d’entre nous grâce au sommeil. Cette dernière hypothèse admet une anecdote que l’on doit à la romancière Georges Sand, elle disait en effet de Musset, son compagnon, qu’il créait la nuit en dormant. Ses poèmes s’imposaient à lui, alors qu’il avait semble t-il perdu toute activité consciente. Le sommeil pourrait alors être producteur de monstres dans le sens où nous disons qu’il produit des cauchemars. Ici, le mot monstre présente une dualité.
Nous pourrions dire de Musset qu’il est un monstre au sens où il est un génie, c’est-à-dire un Homme qui se distingue des autres par ses possibilités de création. Le monstre c’est d’abord celui qui diffère et qui parce qu’il diffère des autres est montré. Le monstre est toujours l’objet d’un jugement, qu’il soit établi par un individu ou par la société qu’il soit individuel ou social. De même le monstre est créateur d’émotions qu’il s’agisse de la crainte, voire de l’angoisse et d’une peur liée à une forme d’admiration. Les contes qui font appel aux monstres, suscitent à la fois crainte et émerveillement comme le fantastique de manière générale. La tragédie enfin présente de tels monstres qui suscitent des émotions ambivalente. Pensons aussi au personnage central de Britannicus Néron, mais aussi au tyran Caligula présenté par Camus dans son œuvre éponyme.
Par monstres, il faut donc entendre soit l’objet de la création, soit de

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