Le sport : enjeux idéologiques
J.Depret
Gustave Thibon, L’Equilibre et l’Harmonie
1 - L’idée que le sport homologue la victoire du meilleur est illustré par le fait que la compétition est une ‘’école de vérité’’, certains accessoires, comme le chronomètre par exemple, font que la fraude est impossible. En effet, outre un petit pourcentage de hasard, la victoire va au meilleur dans la compétition sportive, au contraire des compétitions présidentielles par exemple.
Le sport rassemble donc le vrai et le véritable.
2 – Le sacre du sport est un retour vers le matérialisme pour Gustave Thibon, car de nombreuses personnes affichent un enthousiasme exagéré pour le sport, qui au final est plus abstrait que concret.
Ces personnes vivent plus dans la recherche du plaisir que dans l’exercice de ce plaisir. ‘’Un matérialisme rêvé plutôt que vécu’’ comme dit l’auteur.
3 – ‘’Le sport est une religion qui a trop de croyants et pas assez de pratiquants’’. Effectivement, il est très médiatisé et donc important aux yeux de beaucoup de personnes, cependant il n’est pratiqué que très peu. Je pense, comme l’auteur, qu’il faudrait l’intégrer d’avantage dans nos vies quotidiennes, et donc le pratiquer plutôt que le regarder et le rêver.
Antoine Blondin, L’Ironie du sport : chroniques de ‘’L’Equipe’’
1 – Le sport à pour principe premier de confirmer la victoire du plus fort. ‘’La glorieuse certitude du sport’’ est que le champion doit être premier. Le fameux slogan ‘’que le meilleur gagne’’ se montre être vrai dans le cas de Fausto Coppi : vainqueur du Tour de France, du Tour d’Italie, champion du monde sur route, recordman de l’heure ; et d’Eddy Merckx : vainqueur de toutes les grandes courses du cyclisme entre 66 et 76, par exemple.
2 – La victoire au plus fort peut réconforter, rassurer. Effectivement si un sportif est prouvé comme étant le plus performant, lors de la compétition on sait qu’il a toutes les chances de remporter la victoire et donc, si on le