Le sport pendant la guerre froide
Avec la télévision et le gigantisme des jeux, la politique internationale et plus particulièrement celle de la guerre devient un facteur déterminant de l'histoire olympique. Cette rivalité entre l'URSS et les Etats-Unis a incontestablement donné une dynamique considérable aux jeux dans les années 50 à 70.
Durant la seconde guerre mondiale les jeux olympiques ont été supprimés. Selon Hitler les jeux olympiques n'étaient qu'un moyen de propagande. Pendant cette période de la guerre froide les jeux olympiques de Londres (1948) ont inscrit un écart très net entre le bloc de l'est et celui de l'ouest dès le début en bannissant les vaincus de la seconde guerre mondiale. De plus le choix de la ville de Londres est significatif puisqu'elle représente le symbole de la résistance de la seconde guerre mondiale. Mais les jeux olympiques qui restent les plus représentatifs de la guerre froide sont sans aucun doute ceux d'Helsinki en 1952. En effet c'est à ce moment là que les tensions entre les deux blocs sont les plus fortes. C'est durant ces jeux que l'on trouve pour la première fois la présence de l'URSS. Le choix qu'ont fait les dirigeants soviétiques en 1951 en adhérant au CIO était sans doute un geste politique fort. Il est vrai que ce geste porte à confusion, en effet certains se demandent si c'est une avance en direction de Washington et des alliés européens pour donner des gages de volonté de paix ou bien au contraire si c'est un moyen de propagande pour montrer au monde la supériorité du modèle soviétique. Les questions sont diverses : guerre ou paix ? Détente ou compétition idéologique ? Offensive ou diversion ?
Les jeux d'Helsinki constituent un enjeu politique très important qui s'étend plus loin que la compétition Olympique. En effet grâce à l'environnement culturel et médiatique cet événement a été amplifié sur le plan de la communication de masse, la presse écrite, l'image fixe, les bandes d'actualité