Le sport, produit dérivé des loisirs ?
* Penser archaïque
Le sport de nos jours serait le reflet du sport de l’antiquité et par conséquent transhistorique, universel et naturel à tout homme puisqu’en rapport avec la survie comme le montre le mot athlète dérivé du mot grec « athlôn » signifiant combat.
* Une image de l’athlète désuète
Le sport n’est en aucun cas naturel puisque les mouvements imposés au corps sont de moins en moins spontané, que l’homme fabrique de nouveaux outils et par conséquent invente de nouveaux sport dont l’utilisé n’a plus rien à voir avec la survie ni avec les aptitudes physiques spontanées à l’homme. De plus en fonction des cultures, les techniques du corps sont différentes.
On voit naître une attraction du public pour les sports dit spectacle comme le foot et le basket délaissant les athlètes les plus complets (Pentathlonien).
De plus la relation au corps et à l’épreuve a complètement changé, le sens de l’effort et de la victoire des temps modernes n’a pus rien a voir avec la signification religieuse des athlètes grecs.
Du rituel au record par Allen Guttmann
Selon Guttmann il existe 7 critères pour différencier les jeux traditionnels et le sport moderne : * Le sécularisme : le sport moderne est laïcisé contrairement à Olympie où le vainqueur reçoit une couronne d’olivier qu’il dédie ensuite à Zeus ou au Moyen Age ou les compétitions sportives ne sont présente que lors des fêtes religieuses. * L’égalité : de nos jours le sport est démocratisé alors qu’auparavant il était réservé aux nobles au Moyen Age et aux hommes libres de race Grecque à Olympie. * La spécialisation : à notre époque le nombre de disciplines sportives ne cessent d’augmenter et par conséquent l’homme se spécialise dans une discipline seulement. * La rationalisation et la bureaucratisation : les sports modernes ont les mêmes règles dans le monde entier et sont gérer pour cela par des organisations