La gouvernance du sport en France

Le sport a toujours servi d'appui pour de nombreuses politiques (ex: La race aryenne avec Hitler), pour de nombreux mouvements (ex: Mouvement humaniste à des fins éducatives avec Montaigne et Rabelais), sur le plan financier (source de rentrée d'argent, le sport devient un spectacle rentable, d'autant plus avec le phénomène de médiatisation), sur le plan personnelle et l'image que l'on renvoie (santé, esthétique, dépassement de soi, compétition...), sur le plan sociétal (convivialité, sociabilité, l'insertion sociale, la cohésion...)
Dans la revue sport et citoyenneté Michel Delebarre annonce que le sport intervient dans de nombreux domaines "Le sport c'est un facteur de développement durable, économique et social sur nos territoires. Il a toute sa place dans les projet que l'UE cofinance au titre des fonds structurels ou à travers des actions concrètes touchant aux aspects sociétaux et économique du sport tels que la santé, l'insertion sociale, le bénévolat et l'éducation" http://sportetcitoyennete.com/revues/decembre2009/cp_9.pdf

Ainsi le sport est indispensable à tous les niveaux depuis la nuit des temps et pour une meilleure application du sport dans cette pluralité de fonctions qu'a ce dernier, une gouvernance de celui-ci est nécessaire.
Tout cela doit être contrôlé, encadré pour ainsi perpétuer l'essence même du sport sur nos territoires, les valeurs, les bienfaits que cela apporte... Et c'est là que les acteurs entrent en jeu.

Entre les années d'après guerre et les années 70, les pratiques sportives se sont essentiellement développées sur une logique éducative et compétitive, on avait donc l'éducation physique et sportive d'un côté et la compétition sportif d'un autre côté.

D’une part les services de l’Etat avec Maurice Herzog qui fut d’abord haut-commissaire, puis secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports par la suite de 1958 à 1965. Il est l'homme de confiance du général de Gaulle afin de développer