Le sujet
Etre un sujet :
Seul un être vivant (l’homme) est doué d’une conscience
Grammaticalement cela veut dire que « je » est acteur de son existence.
Donc : rappeler ici l’énoncé.
« Etre un sujet » et « maître de soi » sont deux expressions complémentairement évidentes et légitimes
En exemple :
« je » est celui qui choisit.
Le choix permet de mettre en valeur « le libre-arbitre » c'est-à-dire me poser des limites morales volontairement, des limites sociales, amicales…
En exemple :
« Je » n’a pas à dépasser la limite de vitesse si elle est clairement indiquée sur le panneau.
Pourtant, on verra qu’il faut nuancer cet argument et cet exemple.
En effet, ce n’est pas seulement la peur du gendarme qui me dicte mon action, c’est « je » qui volontairement limite ses inclinations.
Ainsi, je suis prêt à me contraindre volontairement pour rester maître de moi.
Je fais preuve de lucidité, j’éprouve la faculté de me penser capable de me limiter dans mes actions. Je me rends compte de mes capacités.
C’est pourquoi, ma conscience me montre de façon flagrante que « je sais que je suis »
cf. Socrate « Connais-toi toi-même ! »
Transition :
Est-ce à dire que je ne sais rien de moi, moi qui suis si sûr de moi, car je peux à tout moment me surprendre ?
En exemple :
Il m’arrive d’être effrayé par moi-même : dans la colère, dans la peur.
-Je dis des mots plus que blessants à une personne proche.
-Je suis capable de décupler mes forces pour sauver la vie d’un enfant pris dans les flammes d’un immeuble.
Alors existe-t-il un côté « caché » que je ne connais pas, un Mister Hyde camouflé ?
N’est-ce pas alors l’Inconscient dont nous parle Freud avec son hypothèse, en psychanalyse ?
Je découverte, avec stupeur que la maîtrise de moi m’échappe.
Quel est ce phénomène qui se cache au fond de moi ?
Des pulsions, des désirs