Le temps subjectif
Nous avons étudié dans la première partie de notre TPE (Travaux Personnels Encadrés), le temps objectif, aussi appelé temps des physiciens. Ce temps est dis « carré » car chaque instant se succède de manière totalement égale. Nous allons donc aborder dans cette seconde partie, le temps subjectif, propre à chaque individu et variant selon les instants. L’écoulement du temps ne se fait pas sur une base linéaire mais sur une base psychologique, révélant ainsi une importance différente selon les personnes. Ceci expliquant en partie, les différences de perception du temps en fonction des individus. Il peut d’ailleurs exister une discordance entre le temps vectoriel (secondes, minutes, heures) et le temps psychologique (celui que l’on se représente). C’est pour cette raison, entre autre, qu’il est quelques fois difficile de réunir le deux temps sur le même référentiel, afin d’estimer correctement une durée.
1) Les mécanismes de la perception du temps
Le corps humain possède des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et un nez pour sentir, mais, il semblerait que nous ne possédons pas de récepteurs sensoriels dédiés uniquement à la perception de l’écoulement du temps. Ce thème de la perception temporelle reste tout de même un sujet flou de par les expériences psychologiques, les réflexions philosophique et les mécanismes de l’encéphale qu’on peut rencontrer.
Au cours du XXème siècle, des expériences ont réussi à démontrer que les animaux de laboratoires étaient sensibles aux intervalles temporels entre les événements.
Cette perception fascine l’être humain depuis de nombreuses années, en effet, les premiers travaux sérieux sur le psychisme remontent au XIXème siècle et, cette « exploration » est toujours maintenue de nos jours grâce aux nouvelles techniques d’imageries cérébrales.
La rapidité des systèmes électroniques actuels permettent de mieux percevoir les stimuli (stimulation à laquelle réagit le