Le théatre
Origines & Antiquité
La comédie et la tragédie sont d’origine grecque.
Il s’agissait probablement de sacrifices rituels de boucs et la cérémonie renvoyait au culte de
Dionysos : on immolait l’animal en l’accompagnant d’un chant en l’honneur de la divinité. Puis les chants ont peu à peu pris de l’importance jusqu'à former un choeur qui paslmodiait des textes.
Sous Pisistrate, aux alentours de 600 av. J.-C., l’Etat organisait et soutenait des concours d’auteurs. Les pièces étaient représentées et une compensation financière était offerte aux citoyens les plus pauvres pour qu’ils puissent y assister, car la pièce avait toujours une portée morale et citoyenne.
Parmi les auteurs, on retiendra Sophocle (497 - 405 av. J.-C..) qui a introduit un troisième personnage, en plus du choeur (un groupe d’acteurs, présent tout au long de la pièce et qui représentait la Cité en commentant l'action), et les péripéties dans l’action.
Le Moyen-Age et le XVIè
La tradition théâtrale se poursuit en France après la chute de l’Empire Romain et durant le MoyenÂge grâce au comique et au spectacle de rue.
On trouve ainsi des jeux, des soties ou des farces, dont la plus célèbre est La Farce de Maître
Pathelin, aux alentours de 1464. La farce est ainsi appelée car il s'agissait de scènes comiques intercalées au milieu de spectacles religieux, appelés les mystères.
La tragédie française, elle, commence en 1550 avec Abraham sacrifiant de Théodore de Bèze.
Le XVIIè : classicisme et baroque
Le XVIIème siècle voit l’apogée du classicisme.
Des règles strictes sont édifiées pour codifier le théâtre. Elles ont énoncées par Boileau dans son
Art Poétique en 1674.
Parmi ces règles, on relèvera la règle de bienséance (pas d’actions violentes ou choquantes sur scène), celle de vraisemblance (le caractère des personnages et la logique de la situation doit être respectée) et la règle des trois unités (« Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli / Tienne
jusqu’à