Mémoire des lieux
Eschyle a été le premier à les introduire au cinquième siècle av. J.-C., mais c'est Sophocle et Euripide qui les rendirent plus importants dans leurs écrits en préférant comme héros l'homme aux dieux.
Pour Aristote, philosophe grec, le but de celle-ci est la catharsis, c'est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle tragique plonge le spectateur dans la pitié et la terreur afin d'amener chez lui une purgation de ses mauvais penchants. Autrement dit, l'effet cathartique consiste à nous faire goûter aux conflits dans lequel se débattent les personnages pour nous en dégoûter. On dit que la tragédie est toute-puissante. Elle propulse la littérature à son apogée, car le héros atteint des sommets de lucidité qui ne pourront être égalés. Voilà sa force.
Si la Tragédie en tant que genre n'existe plus au XXème siècle, le tragique demeure toujours. Quoi qu'il en soit la Tragédie nous a laissé quelques énigmes encore sans réponse à nous les hommes. En effet, le deuxième sens que prend ce genre littéraire correspond un Évènement funeste, drame, catastrophe (mort, violence, acte à conséquences désastreuses…), elle peut aller de la mort d’une seule personne au massacre d’un peuple entier: TRAGEDIE HUMAINE
La grande tragédie dans l’histoire :
Avant d’entamer l’analyse des lieux de mémoire tragiques, il importe de consacrer une partie du mémoire contenant des fragments d'histoires relatant une des plus grandes tragédies de l'histoire : LA SHOAH
Le terme Shoah (hébreu : שואה, « catastrophe ») désigne l'extermination par l'Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l'Europe occupée, soit les deux tiers de la population juive européenne totale et environ 40 % des Juifs du monde,