Le th tre de l absurde
Apparition : Le théâtre de l'absurde apparaît pour la première fois par l'écrivain/critique Martin Esslin pour désigner une direction théâtrale importante du XXe siècle et pour classer les œuvres de certains auteurs dramatiques des années 1950 qui rompaient avec les concepts traditionnels du théâtre occidental.
Origine : Le mot absurde vient du mot latin absurdus et signifie ce qui est dissonant, discordant, qui est contraire aux lois de la logique et de la raison.
Contexte : Ce style reflète l’époque où il est né. Après la deuxième guerre mondiale, on remarque que les mentalités changent, car elles ont été ébranlées par le contexte de guerre. Pour la première fois, les croyances religieuses baisse et l’évolution pas très joyeuse du monde effraie les gens. On commence à se poser des questions sur le monde dans lequel on vit. Le théâtre de l’absurde représente bien le questionnement de l’époque d’après-guerre où toutes les idées et les conceptions déjà existantes sont remises en question.
Opposition : Le réalisme au théâtre.
Caractéristique : Le théâtre de l'absurde n’est ni un mouvement ni une école. Il montre une existence dénuée de signification et met en scène la déraison du monde dans laquelle l'humanité se perd (la difficulté de l’homme à communiquer). C’est une approche plus psychologique de la société et de l’homme, que les auteurs tentent de faire partager avec une intrigue, une communication par un dialogue souvent difficile et des personnages qui errent souvent dans ce monde sans le moindre repère, prisonniers d’eux-mêmes et, parfois de leur ignorance. Ce style théâtral est un mouvement dramatique à part entière. L’absurde n’y est pas démontré, mais simplement mis en scène ; c’est au spectateur qu’il revient de comprendre, grâce aux gestes.
Principaux représentants : Les auteurs du théâtre absurde, peu nombreux, n’appartiennent pas à la bourgeoisie : Beckett, Ionesco, Jean Genet, Alfred Jarry, Arrabal, Adamov,