Le théâtre engagé
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Intro : Les origines du théâtre remontent à la Grèce antique. A cette époque on jouait des pièces en l’honneur du dieu Dionysos lors descélébrations religieuses appelées les «Dionysies» et les «Lénéennes». Apparaitront ensuite diverses formes de théâtre, allant des « mystères » des temps médiévaux, passant par le théâtre élisabéthain, ou encore le théâtre « classique » ou le « romantique ». Mais c’est sur un seul de ces multiples genres que nous avons choisi de nous pencher : le théâtre engagé. Ce n’est qu’au XXe siècle que s’épanouit ce type de théâtre, bien qu’il y ait eu certains précurseurs au XVIIe et au XVIIIe siècle. Il ne s’agit plus d’amuser le spectateur ou du moins plus seulement, il faut aussi le faire réfléchir et l’amener à se remettre en question sur la société qui l’entoure ou sur son propre mode de vie. Il apparait dans certains pays pour exprimer la contestation. Le "théâtre engagé" est un théâtre qui dénonce l'injustice, qui réagit à l'actualité, se refuse à la facilité et montre les imperfections du présent. Tout comme la poésie ou l’art pictural peut être un outil de dénonciation, les auteurs de ce genre de théâtre clament leurs opinions et leurs idées à travers leurs textes ou leurs pièces. 1°/ Le Tartuffe mis en scène par Ariane Mnouchkine.
Le Tartuffe ou l’Imposteur est une comédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 4, 7, 8 et 7 scènes) et en vers (1 962 alexandrins) de Molière représentée pour la première fois au château de Versailles dans le cadre des quatre jours de jeux et de spectacles qui avaient prolongé les trois grandes journées de fête intitulées Les Plaisirs de l'Île Enchantée. Elle ne comportait alors que trois actes. On a longtemps cru que Molière l'avait écrite en réaction aux agissements de la très dévote Compagnie du Saint Sacrement mais on sait aujourd'hui que cette influence a été considérablement exagérée par les historiens athées de la fin du XIXe et du début du XX siècle. En fait, dans la mesure