Le titre
Ce qui porte l'individu à choisir un roman par son titre, en premier lieu, est le naturel, la simplicité, le pratique, le réflexe : le titre est la première information textuelle visible. C'est un mouvement habituel car le titre est l'élément cognitif,sur le roman, immédiat. Il imprime au lecteur possible la première impression concernant le contenu du livre, il est une clé de compréhension première. Comme son nom l'indique, la page de couverture, est un élément que l'on enlève, et cela si le titre attire, comme une inscription sur une porte. C'est l'unique entrée du texte dans le cas où la quatrième de couverture est un résumé. Il a la primauté sur l'ensemble textuel extérieur, d'où la propension des individus à choisir une lecture romanesque selon son titre. L'effet de la vue et de la lecture du titre entraîne le choix - ou non - de la lecture. En effet, s'il est l'objet du premier geste naturel, il en découle ensuite une attirance, ou plutôt un éveil de curiosité qui entraîne le choix possible. S'il est la première "chose" textuelle vue, il s'en suit donc chez celui qui lit, une impression immédiate : le titre est un argument d'autorité. Charles Grivel souligne la “puissance” du titre dans la mesure où “l’autorité du texte se lit et se subit dès sa marque inaugurale”. Comme une introduction - sans pour