Méthodologie
Mme Ruffin

Les troubles du tonus
= état de tension permanente des muscles involontaires dans son intensité dans l’action ou réflexe. Il permet les acquisitions posturales, locomotive, la préhension suivant les lois céphalo caudale et proximo distale.

Le tonus de fond donnée de base sur laquelle émerge le mouvement. Il est constitué de l’état de légère tension des muscles d’origine réflexes, il est involontaire et permanent, il subsiste même au repos ou en dehors de toute activité. Il ne disparait pas pendant le sommeil, il participe à la vigilance proprioceptive, il maintient la cohésion des différentes parties du corps et soutien d’unité corporelle et base du schéma corporel comme sentiment de soi. Ses excès hypo et hypertonie, ses déficits de régulation « dystonie », il est mis en évidence par les épreuves de bras ballant, extensibilité et palpation.
La régulation tonique
L’activité tonique est régulée à différents niveau du système nerveux et essentiellement sous corticale. L’appréciation du tonus passe par la posture par l’engagement spatiale et rythmique ainsi que l’ensemble de la motricité. A la naissance, le nouveau-né représente un tonus in parti et donc l’enfant se présente en cyphose ce qui empêche le maintien de la tête, et membres en hypertonie en flexion. Cette répartition tonique positionne l’enfant dans une position d’enroulement au l’intérêt multiple car elle lui permet de découvrir son corps. Cette régulation tonique permet aussi le dialogue avec son environnement, progressivement le tonus se réparti grâce à la maturation neuro-motrice selon les lois cépahlo-caudale et proximo-distale. Ainsi l’enfant peut se redressé lâcher, manipuler et faire connaissance avec son environnement. L’évolution du tonus et du mouvement est lié aux expériences et l’apprentissage de la motricité ainsi que à la sensorialité et au contexte psychoaffectif.

Conclusion
Le petit à des réactions tonico-émotionnelles qui représente la base des